Vendredi, dans la SuperScène, il y a eu du frisson, de l’émotion, de la passion (et un citron). Dans un genre film d’horreur :

Frédéric et sa soeur Stéphanie sont sur la muraille de Chine. Stéphanie est un peu lente d’esprit, mais elle a néanmoins réussi à devenir prof d’histoire géo (« ça fait deux matières » dira-t’elle). Son frère est lui malheureusement atteint d’une grave maladie et il ne lui reste qu’un an à vivre. C’est la supposée raison de leur voyage.

Mais il a un secret : non seulement il a appris le Chinois, mais il est en fait venu pour aller désenvouter le village de Ningtao, où les âmes errent à la nuit tombée. Après un périple en scooter, arrivés au village à la nuit tombée, Frédéric utilise son pouvoir et rentre dans le corps d’un des villageois contaminés. Au matin, il guide sa soeur, avec qui il discute via la bouche de son hôte, pour qu’elle lise le passage magique du livre (en latin) qui mettra fin à l’envoutement. Le villageois est sauvé, mais la nuit suivante les villageois sont plus nombreux et agressifs, ils attrapent Frédéric qui se sacrifie pour que Stéphanie puisse s’enfuir.

De retour à Paris, Stéphanie est soignée par le même médecin blasé que son frère. On l’a internée, personne ne croit à ses histoires d’envoutement. Jusqu’à ce qu’elle retombe sur ce livre, et récite ce passage en latin…

Vendredi, c’était l’histoire d’un « Plus ou Moins ». L’histoire gagnante fut la suivante :

« Un couple part en voyage de noce, accompagné par la sœur du marié. Jérémy adore sa sœur. La sœur adore son frère. Arrivés à l’hôtel, la sœur n’a réservé qu’une chambre pour le séjour… C’est, quand même plus sympa d’être tous ensemble. Cocktails, buffets, piscine… frère et sœur sont comme des gosses dans une fête foraine.

Mais la mariée dans tout ça ! Elle craque et décide de partir devant l’indifférence de son mari. Ne serait-il avec qu’elle que pour sa fortune ?

« Jérémy t’aime… », rappelle la sœur pour empêcher la mariée de commettre l’irréparable. Et oui, Jérémy est un grand timide, effrayé par les sentiments. Sa carapace : son insouciance…

Le lendemain, le trio se retrouve pour une excursion, mais l’ornithologie n’intéresse guère les filles qui partent se faire un resto en laissant notre Jérémy devant le spectacle des oiseaux sauvages… Seul !! Et insouciant ?? »

Encore merci à notre invitée de marque : Karen (la Page Blanche)

Vendredi dernier, c’était Plus ou Moins.

Le magicien chevauche son dragon, Igor, et se dirige vers le chateau du roi Salomon. Effrayés par cette menace à l’horizon, les gardes sonnent l’alerte. Dans la salle du conseil, on décide de bâcher les douves, non sans avoir fermé les fenêtres en plus des portes, car « ça vole ». Mais c’est sans effet face à ce cracheur de feu, et les gardes cachés sous la bâche sentent le roussi.
On trainera un garde derrière un cheval (recalcitrant) pour tenter d’attirer l’attention du dragon, un ancien cuisinier du roi chevauchera lui aussi la beste, mais tout ça n’aurait pas été nécessaire si le garde avait fait remonter l’annonce de l’arrivée…

Et oui vendredi soir, il n’y avait pas Lambda… Votre petit cœur se sent esseulé comme un soleil sans lune.

Mais, il se souvient de la soirée que vous lui avez offert pour le samedi 13 de la St-Valentin. Quelle belle soirée pleine d’amour au très intime théâtre du centre culturel des Minimes…. Ce soir là, Lambda avait un invité, Joris.
Ha oui !, se dit ce petit cœur, on a vu un pique-nique romantique où un cœur exprimait en chanson ses sentiments. Et une sculptrice de mie de pain tombée sous le charme d’un DJ qui organise des soirées musicales-trampolines. On a pris le bateau vers des terres inconnues emplies de choses nouvelles et enfin, on a surtout appris la recette du Bouzin !!

Allez ne soyez pas mélancoliques les petits cœurs, on se retrouve la semaine prochaine, vendredi au Manding’art ! En attendant on vous embrasse tous.

Sourires ravageurs…

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L’amour a été dignement fêté pour cette première soirée Be My Valentine !

Nous avons eu l’histoire d’un couple, SM de génération en génération / Une rencontre par internet qui mène une jeune femme jusqu’en Chine (ceci n’est pas une contrepèterie). Là, elle apprendra que, pour repartir avec son futur amoureux, il faudra adopter un enfant sumo / Un vieux couple naturiste qui, pour se mettre à l’aise, se retire le dentier / Une femme décide de quitter son rustre de mari pour refaire sa vie et tombe sous le charme d’un agent de l’aéroport qui va l’emmener dans des couloirs secrets où sont stockées de vieilles valises. A l’intérieur de l’une d’entre elles, ils découvriront un poulet qui ne voudra plus les quitter. Pour prendre l’avion ils vont faire passer le poulet pour leur fils Jean-Mi / Un père a retrouvé son enfant qu’il avait oublié dans une maison abandonnée / Deux amis, Marcel et Jason qui, grâce au pouvoir de l’alcool, décident de se déclarer leur flamme. Au grand dam de Sylvie, amoureuse de Jason… / Il y a eu une « grotte-salon-de-coiffure » où des musiciens peignaient avec de la musique / L’histoire de ces deux sœurs, l’une guindée et aventurière, l’autre réservée et agoraphobe. Cette dernière, nommée Martigale, découvre la vie en dehors de son salon en trouvant l’amour, ce qui ne manque pas d’agacer sa sœur / L’oraison funèbre de Piou Piou, un hamster disproportionné qui avait un goût certain pour la chair humaine / Une course poursuite intergalactique entre des cyborgs qui recherchent la fille de leur créateur afin de se perfectionner et cette dernière qui tente de trouver une nouvelle planète pour l’amour de l’humanité…

Et c’est Jessica qui a remporté les loves suffrages de cette soirée !! Elle repart donc avec Valentin du Manding’Art, ne pouvant lui envoyer un texto chaque jour pendant une semaine (faute technique d’échange de numéros), Jessica s’est engagée à écrire un petit poème pour Valentin. Love !!!!! Et encore merci à Joris, notre invité de cette soirée.

Bonjour,

Norbert de Bagatelle, pour vous servir. Poète, artiste, philosophe, j’ai eu l’immense privilège de diriger hier soir la SuperScène aux 12h de l’impro.

Initialement dédiée à l’analyse de la dialectique du rire dans l’oeuvre de Bergson, mon projet s’est heurté à un problème budgétaire. Nous l’avons donc aménagé pour en faire un remake du gendarme, cette fois-ci à St Gaudens.

Roger incarne le personnage Bergsonnien typique au surmoi fragile et au verbe fleuri. Lors d’une patrouille de routine, il révèle à sa collègue son rêve de grandeur, de dépassement de soi, par une transcendance du quotidien. « J’veux faire star de ciné, avec les gonzesses et l’alcool » confiera-t-il.

L’immanence du réel le rattrape dans le deuxième opus de la trilogie. Une enquête sur un vol de voiture rondement menée lui fait rencontrer une figure paternelle, en la personne d’un producteur qui saura libérer l’animalité symptomatique de Roger lors d’un bout d’essai mémorable.

Tragédie grecque, drame de l’intime, temporalité distendue, la fin de l’histoire transfigurera la déchéance en rédemption. Résumant sa carrière à la femme de ménage qui nettoie sa suite dans un luxueux hôtel Parisien, Roger découvrira au fond de lui (où d’autre ?), mise en abîme cathartique magistrale, que sa vie l’attend à St Gaudens. Ce sera le mot final et obscurci de cette odyssée contemporaine, retour à la source, allusion lumineuse qui clôt ce cycle discrètement Bergsonien.

C’est Philippe qui a remporté hier soir le « Plus ou Moins« . L’histoire de Jimmy (et Dylan), découverts lors d’un concert à un bal de promo, avec un solo de maracas mémorable. L’ascension de l’un, la chute de l’autre, qui se recroisent par hasard et où l’on découvre que n’est pas forcément le plus heureux celui qu’on croit…

Merci beaucoup à Antoine, qui nous a accompagnés au clavier toute la soirée et a métamorphosé nos scènes avec sa musique (c’était une première). On remet ça dès samedi prochain lors des 12h de l’impro !

Premier bilan après ces trois premières dates au Manding’Art : très positif !

On fait ce qu’on aime sur scène, et vous semblez aussi aimer. Deux fois plus de monde à chaque spectacle, le bouche à oreilles fonctionne. À ce rythme, on remplit le Zénith en décembre.

Mise en place avant le SuperScène du 25.09

Hier soir nous avons inauguré nos nouveaux spots, nos nouveaux tabourets (merci pour vos participations au chapeau) en même temps que le premier SuperScène de l’année. Très belle soirée, où l’on aura appris que l’océan Atlantique ne fait pas le même bruit que l’océan Indien (preuve sonore à l’appui). Vous avez également participé à un concert de 4.000 personnes à Memphis, avec vue sur le backstage. Jennifer Lopez a préparé des brochettes sur un très long bateau, mais surtout, dans la SuperScène d’hier, Jésus est redescendu sur terre, convoqué par Belzébuth, pour délivrer son message original sur le contrôle des naissances.

Merci encore à vous tous de nous avoir (sup)portés, parlez-en autour de vous si ça vous a plu. On vous préviendra pour les dates du Zénith.